Comment rester écolo sans finir dépressif
Séisme en Turquie, pluies torrentielles au Pérou, pollution plastique en Bretagne… L’actualité de ce début 2023 nous rapporte quotidiennement les impacts du dérèglement climatique sur notre environnement. Comment ne pas sombrer dans l’éco-anxiété et le fatalisme face à ces catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes ? C’est à cette question que répond Laure Noualhat dans son livre « Comment rester écolo sans finir dépressif ».
« L’action nous définit en tant qu’êtres humains et elle constitue aussi notre salut. L’action n’est pas seulement une exigence morale, un simple devoir. Elle donne la forme et le sens de l’existence humaine ». Dans ce livre, l’auteure nous partage son chemin dans l’éco-dépression et nous offre un voyage inspirant vers la résilience. En d’autres termes, comment affronter l’angoisse liée à la dégradation de notre planète en trouvant refuge dans l’action.
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Extrait de ce livre
« Dans un essai d’une grande poésie et d’une puissance jouissive, « Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, Corinne Morel-Darleux propose de traverser la crue en nous appuyant sur trois galets surgissants de l’eau. La profonde lucidité, l’enthousiasme de la lutte et l’esthétique de l’action. Grâce, magie et pouvoir alors réunis dans le cadre d’une nouvelle éthique qui sera la dignité du présent.
La dignité du présent est ce qu’il nous reste de plus sûr face à l’improbabilité de victoires futures, de plus en plus hypothétiques au fur et à mesure que notre civilisation sombre. Vouloir changer le monde ? Un peu vain et déjà tenté mille fois. Se battre ? Épuisant, même quand l’énergie est utilisée à bon escient. Alors que faire ? Comment s’occuper dans les mois, les années, les décennies qui viennent ?
En agissant dans les espaces de liberté restants, ceux où nous avons encore une prise, pour retrouver du sens au temps qu’il nous reste. Nous allons avancer avec ce que nous savons. C’est à dire le vrai et le terrifiant, surmonter paralysie et aversion du changement, et faire ce qu’on peut. »
Interview de Laure Noualhat
Quatrième de couverture de « Comment rester écolo sans finir dépressif »
Ça y est ! Tout le monde l’adore et tout le monde s’en revendique : l’écologie. La société entière semble mûre pour devenir verte ! À un détail près : devenir écolo, c’est basculer dans les affres du doute et des drames. Les limites sont atteintes. Les espèces disparaissent sous nos yeux ébahis. Notre ciel fait des siennes, notre cadre de vie change à vue d’œil… L’écologie est le royaume de la mauvaise nouvelle, et notre météo intérieure n’y est plus au beau fixe. On appelle cela l’éco-anxiété, la solastalgie, la dépression verte, le burn out bio.
Les premiers à avoir dégusté sont les scientifiques scrutant les atermoiements de Gaïa. Et, dans leur foulée, les journalistes environnementaux et les militants d’ONG, qui ont alerté sans relâche. Une question nous tenaille : quel est leur secret pour rester debout ? Peuvent-ils nous montrer une voie, celle de la résilience, de l’acceptation, de la marche vers un avenir moins naïf et plus juste ?
À partir de son expérience personnelle de journaliste environnementale, Laure Noualhat va partir à la rencontre de congénères atteints, eux aussi, par l’écodépression, qui lui confieront de quelle façon ils ont remonté la pente, forgé leur salut et retrouvé leur confiance en l’avenir. Ce livre vous propose d’embarquer pour un voyage qui mène de la sidération à la résilience, au fil de pistes et d’outils pour aller mieux, en naviguant à votre rythme d’une étape à l’autre. Parce que, comme on dit chez les Kennedy, on ne va pas se laisser abattre !
Ce livre de 245 pages a été écrit par Laure Noualhat. Il a été publié en 2020 aux éditions Tana.
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